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Définition

L'arthrose hanche est un rhumatisme chronique (d’évolution lente) de la hanche qui n'est pas d'origine inflammatoire puisqu'il s'agit d'une arthrose (dégénérescence des articulations, avec déformation et impotence).

La coxarthrose est l'affection la plus fréquente de la hanche.

Les femmes semblent plus atteintes que les hommes.

L'obésité est le principal facteur favorisant.

La coxarthrose se caractérise par la destruction du cartilage coxo-fémoral (cartilage recouvrant la tête du fémur et la cupule se trouvant dans le bassin avec laquelle elle s'articule).

Elle se caractérise également par l'association d'une ostéocondensation (condensation du tissu osseux), et de géodes ( cavité dans le tissu osseux).

Cette affection rhumatologique (spécialité médicale concernant les muscles les articulations) est le résultat d'un déséquilibre entre la résistance du cartilage de l'articulation de la hanche et les contraintes (charges) qui lui sont imposées. Cette résistance dépend de plusieurs facteurs :

  • Génétiques
  • Immunologiques
  • De l'architecture osseuse (dispositions du tissu osseux)
  • Mécanique (marche, poids, position etc.)

Classification

Classiquement on distingue deux types d’arthrose :

  • La coxarthrose primitive qui apparaît après l'âge de 50 ans (en Moyenne 60 ans).
  • La coxarthrose secondaire qui débute un peu plus tôt que la précédente (vers 40 à 50 ans), son pronostic est généralement plus grave.
  • Défaut architectural à type de malformations
  • Epiphysiolyse dont le synonyme est coxa vara essentielle de l'adolescent. La coxa vara se caractérise par une bascule progressive de l'épiphyse (ou tête du fémur) vers le haut et vers l'avant par rapport à l'épiphyse fémorale. Cette affection est fréquemment rencontrée chez les adolescents et plus souvent chez les garçons. L'épiphysiolyse est due à une anomalie du cartilage de croissance (ou de conjugaison) qui aboutit à un raccourcissement du membre inférieur s'accompagnant d'une attitude vicieuse dans laquelle le membre se retrouve tourné vers le dehors. L'évolution se fait vers une coxarthrose (arthrose de hanche). L’épiphysiolyse survient chez un enfant entre 11 et 14 ans, son diagnostic effectué par l'orthopédiste doit être très précoce car cette pathologie nécessite une chirurgie correctrice.
  • La dysplasie luxante est l'anomalie la plus fréquente, responsable elle seule de 40% de l'ensemble des coxarthroses. On distingue: la luxation congénitale qui est grave et souvent bilatérale (survenant de deux cotés). Elle se rencontre essentiellement chez la femme et est souvent héréditaire. Elle se voit également chez les Bretons et les Auvergnats. Elle doit être dépistée à la naissance par le signe du ressaut (léger claquement que l'on ressent quand on examine les hanches d'un bébé et que l'on appuie dessus vers l'arrière). Les radiographies et l'échographie permettent de poser le diagnostic. Le traitement fait appel au langeage en abduction c'est-à-dire mettre un ange ou bébé, jambes écartée.
  • La protrusion acétabulaire N. une affection plus rare, souvent bien tolérée et se caractérisant par une pénétration de la tête du fémur dans un cotyle (logement où vient se positionner la tête du fémur) trop profond. L'examen radiologique est caractéristique. Dans cette pathologie l'arthrose de la hanche apparaît tardivement.
  • L'ostéochondrite est une inflammation portant sur la région située en dessous du cartilage (os sous-chondral). Les ostéochondrites sont dues à une nécrose (mort du tissu) localisée. Cette maladie apparaît généralement entre 4 et 12 ans, et touche essentiellement les garçons. L’ostéochondrite est le résultat d'un trouble de la circulation sanguine dans l’os. Ce processus se déroulant en dessous du cartilage pendant la poussée de croissance de l’enfant. L'ostéochondrite est également aggravée par la multiplication des petits traumatismes (microtraumatismes) liés généralement à une activité sportive intense.
  • La coxarthrose d'origine traumatique est liée à des activités sportives intensives pouvant entraîner une coxarthrose.
  • Des douleurs généralement bien soulagées par le repos.
  • Une flexion de la hanche assez longtemps conservée.
  • Une attitude vicieuse
  • Uneboiterie
  • Unappui difficile sur une seule jambe
  • Unediminution du volume des muscles quadriceps ou des fessiers (signe d'une aggravation).
  • Diminution de l'épaisseur du cartilage de l'articulation coxo-fémorale
  • Condensations osseuses sous-chondrales
  • Géodes
  • Ostéophytes marginales (bec de perroquets).
  • Une ostéonécrose aseptique de la tête fémorale
  • Une maladie de Paget
  • Un tabès
  • Une algodystrophie de la hanche
  • Une chondrocalcinose
  • Une coxite
  • Une synovite villonodulaire
  • Une ostéochondromatose
  • Une périarthrite de la hanche (la radiographie retrouve parfois une calcification au niveau du grand trochanter)
  • Une fracture de fatigue
  • Un cancer osseux
  • Diminuer l'obésité
  • Limiter les activités sportives (sauf à bicyclette et la natation)
  • Prendredes anti-inflammatoires et des antalgiques (antidouleurs)
  • Faire de les infiltrations à base de cortisone ne sont pas toujours indiqués
  • Proposer des séances de mésothérapie sans cortisone donnent souvent de bons résultats et des injections d'acide hyaluronique
  • Conseiller une coeur thermal ou marine avec kinésithérapie dont le but est de redonner une certaine tonicité musculaire, de lutter contre les douleurs d'origine tendineuse et de préserver, dans la mesure du possible un mouvement articulaire normal
Tag(s) : #Autres maladies
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